Il est vrai qu’on ne mentionne pas assez souvent l’importance du travail des bénévoles, des personnes essentielles au bon fonctionnement d’organisations comme la nôtre. Voilà pourquoi nous sommes heureux, cette année, de souligner le travail de deux de nos bénévoles qui œuvrent depuis des années dans la Société de généalogie Saint-Hubert. La SGSH a soumis leur candidature pour le prix Renaud-Brochu et la Médaille de reconnaissance à la Fédération québécoise des sociétés de généalogie.
Nous sommes fiers d’annoncer que madame Bibiane Laliberté et monsieur André Morel ont obtenu respectivement le Prix Renaud-Brochu 2023 et la Médaille de reconnaissance 2023 pour leur implication.
En 2023, le thème de la semaine nationale de la généalogie sera « Écrire l’histoire de votre famille – À vos plumes! »1. Ce thème invite tous les généalogistes à écrire et à publier leurs histoires de famille. Il vous reste donc cinq mois pour écrire votre histoire de famille ou une histoire sur un membre de votre famille. Ainsi, vous participerez à rendre vivant votre patrimoine familial.
Je fais de la généalogie depuis trente ans et je dois dire que toutes les personnes que j’ai rencontrées avaient nécessairement une histoire, une anecdote ou un fait vécu à raconter sur l’un ou l’autre de ses ancêtres. Ces récits contiennent plusieurs informations qui pourront toujours être retrouvées, mais certaines seront perdues à jamais à moins d’être consignées. Par exemple, vous avez juste à penser à la première rencontre de vos parents. Ces derniers vous l’ont surement racontée, mais ils ne l’ont fort probablement pas écrite.
Voilà une bonne façon d’éviter de perpétuer la situation que l’on connait tous, soit celle d’avoir déploré dans nos recherches l’absence de données ou d’informations sur l’un ou l’autre de nos ancêtres. Nous avons tous regretté de ne pas avoir été plus attentifs aux histoires que nous contaient nos parents et grands-parents et nous sommes désolés de posséder de vieilles photos que ceux-ci connaissaient, mais que nous avons négligé d’identifier de leur vivant.
Il est donc important de saisir vos plumes, vos stylos ou vos claviers et de noter tous ces souvenirs tout au moins. Par la suite, vous pourrez décider si vous publiez le fruit de votre travail de façon restreinte ou publique, oralement ou par écrit, en tout ou en partie.
Vos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants des dix prochaines générations, vous en remercieront!
Jean-Luc Laliberté
